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Sculpture de ces vies où le temps se délite,
prisonnières d'un jour, des jours,
éphémère repos où tout semble mourir.
L'absence
ce vide immense grignotant les instants
comme papillons noirs sur un tapis de neige.
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Non, je n'irai pas au bout du monde cueillir des diamants éternels.
Les galets de la plage ont la beauté sauvage des cadeaux de la mer.
Comme un Poucet rêveur, je suis le long chemin des voyages incertains.
Odeurs de sel, de vent, d'épices et d'embruns,
le tout échoué là et plusieurs fois perdu, loin de leur port d'attache.
Comme une vie d'humain, qui a quitté sa route et qui erre en rêvant à des ailleurs
possibles.
Un tout petit galet, une toute petite chose, une échappée légère sur la sève de
l'espoir.
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Dans tout ce bleu où la marée se cogne
ce bleu d'amour où dormaient les promesses
ce bleu me chante un souvenir lointain.
Je suis née dans ce bleu, tout piqueté de rires
de bercements et de chuchotements.
J'écoute l'eau qui danse la musique de ta voix
tu sais
ce bleu vivant
roulant comme la vague
son écriture blanche.
Ce bleu a cessé d'être lorsque tu es partie.
Il me reste la mer
la gardienne du phare
en robe bleue
celle que tu aimais.
Balaline
15/01/2019
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Hier, le lac...
Féérie du silence
où le jaune illumine le lac
Le temps se repose un instant
Des papillons en gaieté printanière
chassent les ombres des jours
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Il n'a pas disparu dans le sombre du soir.
Ni plainte, ni frisson. La peau nue, pieds humides, il reste figé là,
dans son corps de vivant.
Le temps patiente en son coeur, la vie juste en sourdine.
L'arbre entre en dormance, héros pâle sous le froid et le givre .
Une longue bouffée de tristesse parcourt la fin du jour.
Comment parler du lien, du partage ?
A chacun ses silences, ses cicatrices, ses forces et ses faiblesses.
Un lien à fleur de peau, de respect, d'étrange et cette longue route qui traverse les
ans, défiant les orages, les blessures, les mauvais vents !
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