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    Des murmures argentés au hasard des lumières 

    les ombres miroitent, se mêlent 

    s'échappent en frissons larmoyants. 

    La solitude d'un autre monde

    paisible, chuchotant ses songes au soleil. 

    Un tableau éphémère qui ne s'achète pas.

    Un miroir d'eau, d'éclat dans sa préciosité

    un ballet de racines et d'herbes effarouchées.

    Rendons la voix à l'eau

    au vent léger, à l'harmonie

    de la terre apaisée 

    car ce beau chant limpide

    égrène ses notes de grâce .

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    Ecoute, loin dans le silence-répandu, épars dans la lumière, écoute le murmure de la source, des minces ruisseaux sous les herbes et les pierres, comme un froissement d'air, un bruissement de feuilles au vent. Laisse-toi creuser.

    Philippe Mac Leod, in Avance en vie profonde

    Merci Marie pour ce partage

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Au plus près de la terre

    sa robe mouillée de l'aube défroisse la nuit pâle

    Ses ailes de lumière en transparence exquise

    tendressent la prairie

    Une beauté toute simple, un message de printemps

    un marque jour en or 

     

    Pourtant

     la fleur de pissenlit écrit une autre histoire

    celle des invisibles que nos regards oublient

     

     

     

     

     

     


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  • Les arbres,

    ils ont tant à nous dire !

     

    Serait-ce une déchirure, une blessure de vie 

    tissant de longs frissons 

    au plus près de son corps ?

    L'arbre a grandi, vécu, ressenti,

    peut-être une attirance, un rejet, une souffrance

    inscrite là, au profond de son être 

    Ce coeur dessiné par les ans, la pluie, le gel, les vents

    il bat au plus profond

    il suffit d'écouter

    il se laisse approcher 

    il se laisse caresser

    le geste au bout des doigts

    pour apaiser son âme!

     


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    Les Pyrénées sous le soleil février 2019

     

    Il suffit juste de laisser son regard

    errer vers les cimes neigeuses,

    un simple geste des bras englobant

    ce long navire blanc aux lignes millénaires

    où les instants défient chaque intrusion humaine.

    Il suffit de s'asseoir au soleil, de remiser ses craintes

    et d'écouter les premiers souffles printaniers,

    cette longue histoire en devenir. 

     


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  • Mimizan 14 février 2019 

     

    Dire le chant déferlant des paroles adoucies par le bleu de l'azur

    des vagues assoupies sous leur crête d'embruns

    des pages argentées à la plume d'écume

    Dire le chant d'avant les paroles amères

    des galops essoufflés les nuits de pleine lune

    des fleurs de sable blanc sous les ombres mouvantes

    Dire aussi le silence sur le sentier côtier s'enfuyant vers le soir 

    l'odeur de l'océan dans ses palpitations, ses vertiges, ses rengaines chuchotées

    Dire pour tout garder

    du visible, de l'invisible, 

    de cette immensité qui fait briller les yeux et charme la lumière

    Balaline

      

     


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