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Dimanche 27 avril 2020
Ce n'est pas la fête des dimanches
ce jour est habillé de gris
Les pierres s'effritent sous les cendres
les fenêtres ont l'odeur du silence
la porte ne clôt plus les chagrins
Dans le secret des murs rongés
se dévident des histoires éternelles
des rires d'enfants de longs conciliabules
des senteurs de lilas et de gaufres mêlées
La vie courait là en bouquets de poèmes
de joies d'amour, de secrets effleurés
Le temps a emporté la vague des souvenirs
l'absence a habillé les ruines de leurs empreintes
Ce n'est pas la fête des dimanches
c'est une image qui nous retient
et nous enferme dans sa cage
avec son cortège d'émotions
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Un voyage immobile
pour aller bien plus loin
Une trêve dans l'ouverture du jour
quand déferlent les vieux rêves
aux odeurs de la terre, de la mer peu lointaine
Sourire
comme ces ronds dans l'eau
qui se jouent de l'instant
Ecouter chanter le vent
dans sa danse d'océan
murmurant entre les pins
et laisser flotter le temps
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Merci Annette pour ce magnifique envol ( clic)
Terre eau lumière
dans le charme de cette heure
s'accorde un duo
Au plus près du regard
les eaux mouillées d'argent
l'envol gracieux des cygnes sur les frissons du soir
Terre eau lumière
cette trêve dans les blessures du jour
quand les pensées se posent
sur des chemins choisis
Terre eau lumière
libres et majestueux
la danse de la vie
jusqu'au bout de leurs ailes
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" L'arbre est le lien entre les mondes souterrain et céleste. Arbres, éternels efforts
de la terre pour parler au ciel qui l'écoute ."
Rabindranath Tagore
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Tant de fois
cette colonne d'eau vive
à la sève intrépide
a écouté bruire le vent
les murmures sucrés
des herbes mouillées d'aurore
Tant de fois
j'ai enlacé sa force
sur mes larmes enfantines
mes peurs adolescentes
tous les rêves vagabonds
aux lendemains qui dansent
Tant de fois
où détachée de mère
ce fût la course vers lui
les frissons mystérieux
de ce vieux corps rugueux
sur le refrain des maux
Tant de fois
où le temps impatient
a gravé sous sa peau
des myriades de mots
que l'on voudrait offrir
à tous les coeurs vivants
18 avril 2020
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Un peu plus loin, là-bas
les glycines m'attendent.
Ici, " l'exil " a le parfum léger
des lilas mauves en fleurs,
leurs effluves sucrés suspendus
aux jardins printaniers regorgeant de beauté.
Un voyage hors du temps
du vécu, des silences.
Un pas, des pas,
une deuxième naissance
à chérir l'essentiel .
Merci Mona
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