Ecoute s'il pleut 

ces gouttes d'or pur

aux envols sublimes 

en frou-frou ailés

Ecoute le chant à peine murmuré

des eaux du grand lac

 caressant l'espace

Ecoute la paix d'un petit bout d' île

tout juste endormi entre tous les bleus

Ecoute s'il pleure

la vie qui s' enfuit

la vie détachée 

du regard de l'arbre

Les jours vont s'écrire en lettres de cendres

l'automne, l'hiver

l'obscurcissement

Ecoute le silence

Soudain l'ombre se pose en un voile de nuit

sur l'aile argentée oubliée sur le sable

comme un oiseau blessé qui ne peut que marcher

Cette heure immobile

où le chant de la mer a perdu son tempo

où les premiers frissons se nouent sur les épaules

où les questions se posent quant au jour à venir

Dans ce monde de l'eau, de la terre et du vent

affleure tout à coup un semblant d'innocence

celle des origines

de l'émerveillement 

Un monde à part ! 

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" Voici le soir. L'eau retrace son chemin

Et la lumière se fait sillage

Don de l'instant "

Mona

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" Une parenthèse patiente, sombre en douceur

Dans l'attente d'une Aube rose ...."

Betty

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" Quand la nuit enveloppe la dernière lueur du jour, le temps s'arrête sur des

promesses d'aube ."

Marie Minoza

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Clic sur l'image 

et pourtant tant de silence

comme si l'hiver était déjà venu.

Un champ de solitudes, de vies secrètes 

de présences palpables.

Le lac appelle pourtant à réveiller nos sens

à écouter battre en sourdine 

tous ces coeurs de vivants . 

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Retenir la vie

La vouloir immense

Indestructible

Marine D, merci

Sur une plage de l'île

un rêve  se dessine

celui d'une petite fille croyant encore et toujours

à un monde meilleur

Lorsque la marée vient

les coeurs ne sont pas tristes

ils partent en voyage

légers comme nuages

vers des mondes connus ou des contrées lointaines

car le vent souffle beau

chaque fois qu'un message est porteur d'amitié

d'amour et d'espérance !

Merci Léa pour cette si belle histoire

C'est l'heure où la forêt frissonne

où le jour flâne encore

en attente du doux tout au coeur de la nuit

C'est l'heure où cet oeil immobile

interpelle pourtant 

le passager du soir

Pleure t-il ?  a t-il souvent pleuré  ?

De longs sillons gravés semblent peindre les ombres

les jours de désespoir, les impossibles attentes

Tendresse ou souffrance

un arbre

un regard d'arbre venant croiser nos yeux

et arrêter nos pas