Clic sur l'image 

Sous l'implacable azur de l'été insolent

dans le grand pré aride

où bruissent les cigales

le cadeau de ce jour : 

deux ouvrières au labeur

sur l'unique chardon 

 retiennent mon regard

C'est beau, c'est émouvant 

c'est la promesse de vie !

Au vent  malin qui  fait danser l'avoine

Juste un  roucoulement dans le creux des cheveux

Nu le plateau où paissent les troupeaux

Les arbres ont fui la solitude

Les hommes aussi  laissent dormir les pierres

Il ne reste plus que le vent 

Je peux rester des heures à regarder ces vagues

qui racontent le temps

le temps des hommes sages

le temps d'un monde  humain

Clic sur l'image 

Jusqu'à la fin des temps

y aura-t-il encore des soirs baignés de promesses soyeuses

de charme suspendu entre le ciel et l'eau

de fleurs de crépuscule

errantes 

sous les derniers rayons ?

Le héron bat des ailes

ouvre l'espace nocturne

aux premières solitudes

et aux chemins d'étoiles

Clic pour un sourire

Derrière la vitrine, ils rêvent sans doute à des gerbes d' herbe tendre,

de longues escapades sur les alpages en fleurs...

Et nous rêvons aussi à un été paisible,

à l'odeur de lavande, de miel et de cigales,

de ballades légères, de chemins apaisés

Pour vous, un bel été ! 

L'océan à Moliets et Mâa, près du courant d'Huchet 

Il est parti au loin,

son chant s'est assoupi nous laissant démunis

tout juste quelques heures,

le temps de mesurer tout le vide laissé,

silence

immensité.

Un long temps pour rêver à la fuite du bleu,

aux voyages immobiles,

aux nuages qui passent,

aux pages de nos vies ....