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    Plage du petit Nice , près de la dune du Pilat , le 17 mars 2019

     

     

    Tant de bleu, de blanc et d'océan

    de sable blond et de bouquets d'oyats

    de chants bercés de vent 

    de danse et de cadence

    presque un rêve éveillé

    et pourtant...

    au-delà du moutonnement mousseux des vagues 

    des fleurs d'écume en course sur la grève

    de cet espace immense et lumineux

    se profile une marée noire.

     

    Un oiseau marin gît sur la plage, abandonné.

     

     

     

     

     

     


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    Mère d'eau, de sable et d'écume

    lovée sur les rives du temps

    tu songes au devenir incertain

    de ton enfant à naître

    et pourtant, là-bas, sur ce rayon de miel

    à l'encontre du bleu qui frôle les nuages

    tu souris à la vie toute vibrante de forces

    la vie racines

    la vie secrète

    la vie solaire aux chants interrompus

    et tu poses délicatement tes mains

    sur cette Espérance

     

                Balaline       

            Février 2019


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     à la tombée du jour...

     

    Elle est encore si belle dans sa fragilité

    l'amoureuse des soirs.

    Une coulée de lune et l'entêtant parfum

    d'un froissement des ailes,

    là commence le voyage 

    de nuit et de silence.

     

     


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    On se découvre un matin le coeur bien plus léger 

    Est-ce le bleu du ciel

    l'effiloché de rose en voyage serein

    soudain

     cette douceur de vivre

    comme un cadeau du jour ?

    Des étincelles de joie crépitent sous les paupières

    en ouvrant les persiennes

    Un signe

    une béatitude

    c'est la sève de mars en battements de vie.

     

     


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    Des murmures argentés au hasard des lumières 

    les ombres miroitent, se mêlent 

    s'échappent en frissons larmoyants. 

    La solitude d'un autre monde

    paisible, chuchotant ses songes au soleil. 

    Un tableau éphémère qui ne s'achète pas.

    Un miroir d'eau, d'éclat dans sa préciosité

    un ballet de racines et d'herbes effarouchées.

    Rendons la voix à l'eau

    au vent léger, à l'harmonie

    de la terre apaisée 

    car ce beau chant limpide

    égrène ses notes de grâce .

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    Ecoute, loin dans le silence-répandu, épars dans la lumière, écoute le murmure de la source, des minces ruisseaux sous les herbes et les pierres, comme un froissement d'air, un bruissement de feuilles au vent. Laisse-toi creuser.

    Philippe Mac Leod, in Avance en vie profonde

    Merci Marie pour ce partage

     

     

     

     

     

     

     

     


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