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Cueillir la fin de ce jour

comme une offrande du ciel

à la mer, à la terre, à tous les vivants.

Le temps de s'apaiser, d'écouter les respirations inconnues,

celles des invisibles, des minuscules, des impatients. 

L'heure où la brume d'or ensemence l'espace

de beauté , de silence, de purification.

Vivre pleinement cette quiétude lumineuse

où tout semble possible, où l'espoir déferle à chaque souffle !

*******

Je ferme les yeux

la nuit s'approche

j'écoute la musique de tes mots

qui baignent cet instant où l'or

du lac enflammé

un instant embrasé

reflète les branches

et les hautes herbes pailletées d'un soleil

qui transcende

qui nous enveloppe

d'un suaire inespéré

Merci Marine

Les doigts du vent 

effleurent la lumière

On perçoit le glissement soyeux

de ce tendre drapé d'or

 Les vagues sensibles

tremblent dès le petit matin

Regarder

cette palpitation de vie

ce voyage au fil du jour

comme une mer paisible

coulant sur le ventre de la terre.

*****

Jeux de mots

Mots pour dire

Dire toi

Toi et moi

Moi ou rien

Rien ne va

Va et viens

Vient le vent

Vent de fleurs

Fleurs et pleurs

Pleurs d'étoiles

Etoiles vives

Vive la vie

Vie à vivre

Vivre ou partir

partir sans fuir....

Marine D, merci

Un sourire sur la page

Une caresse pour le regard

Un beau silence de printemps tremblant léger aux quatre vents

cadeau d'un matin majestueux ...

Je vous ai apporté ces fleurs

en lettres rouges sur herbes tendres

J'entends leur rire sur la terre

comme une vague de promesses

les coquelicots dansent sous le ciel

 au poids trop lourd des heures qui défilent

où la sève impatiente

s'étire puis rayonne

dans l'attente du geste 

des caresses du vent

des brumes de l'étang.

L'arbre et nos espérances

dans cette approche de vie 

 paisible et silencieuse

ce voyage invisible

emportant les battements de coeur. 

  Dans un drapé soyeux nacré de rose

effleurée d'une brise légère

 bercée du frou frou de la mer

ce compagnon câlin,

magicienne,

la lune sourit

en inondant la nuit

d'or pâle et de silence.

Les yeux mouillés d'embruns

je me laisse dériver

vers des rives inconnues