•  

     

    La mémoire du temps, lentement,

    a ciselé tous nos élans d'amour

    ce tissage de la vie

    en pierre dure ou tendre

    réveillé un matin

    par la main qui devine, qui sent, qui révèle 

    pour offrir à jamais

    son chant d'éternité 


    9 commentaires
  •  

    toujours enchanteresse

     

    C'est l'heure des ombres argentées, des délices iodés,

    du chant crépusculaire,

    ce cadeau enivrant d'immensité sereine.

    Une part d'horizon aux roses sublimés, et cette bulle d'or en lanterne magique.

    C'est l'heure des mots choisis, des couleurs qui s'ébattent derrière les paupières,

    de ce long fil de ciel embrasant l'océan.

    Car il viendra plus tard, glissant avec la nuit,

    le temps des visages perdus,

    des larmes ravalées, du rappel des absents.

    C'est l'île qui le veut,

    d'abord les joies du soir toutes en beauté offerte

    puis la voix d'océan happant toutes les pensées

    ouvrant les portes des meurtrissures.

     

      


    13 commentaires

     

    la Terre sera belle

    quand nos enfants iront courir dans la prairie 

    émerveillés de l'aube plus claire

    du vent plus léger

    des fleurs plus éclatantes de beauté

     

    Des jours, des nuits, des heures, encore...

    Il faut encore un peu de temps 

    pour extirper ce noir de nuit

    tous ces chemins de larmes

    ces révoltes effroyables qui ravagent les âmes

     semant le désarroi et les débordements

    Encore un peu de temps

    avant d'entendre enfin

    le chant céleste et majestueux

    le chant des hommes Heureux  

     

     


    11 commentaires
  •  

    Sentinelles muettes

    aux pieds baignés d'écume

    laissez-vous conter

    ce chant toujours recommencé

    d'écritures ciselées

    d'empreintes odorantes

    de grondements éteints

     

    Etre à la fois dedans à  glisser dans son bleu

    puis s'échapper plus loin

    pour rejoindre son rêve 

     

     

     


    11 commentaires
  • Clic sur l'image 

     

    Sous l'implacable azur de l'été insolent

    dans le grand pré aride

    où bruissent les cigales

    le cadeau de ce jour : 

    deux ouvrières au labeur

    sur l'unique chardon 

     retiennent mon regard

    C'est beau, c'est émouvant 

    c'est la promesse de vie !


    6 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique