" De ma fenêtre ...."
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Vue sur la vallée prise du mont Aigoual
L'instant s'est arrêté sur ce coin de silence
La vie est suspendue entre le blanc le vert
La beauté du matin tendrement se repose
Ici
j'oublie toujours
toute la laideur du monde
Vue sur la vallée prise du mont Aigoual
L'instant s'est arrêté sur ce coin de silence
La vie est suspendue entre le blanc le vert
La beauté du matin tendrement se repose
Ici
j'oublie toujours
toute la laideur du monde
* " Fais du feu dans la cheminée, je reviens chez nous "
* Chanson de Jean- Pierre Ferland 1968
Une chaude lumière
vient happer les regards
Elle attire nos mains
se reflète dans nos yeux
et renvoie quelques échos de l'enfance
Noël surtout nous réunissait là
autour d'un feu de joie
bravant le silence tout blanc
en offrant des merveilles
L' air était parfumé d'orange et de cannelle
de pommes de pin et d'histoires contées
Il faisait doux, il faisait tendre
nous étions rassemblés
le coeur tout habillé de rêves
Balaline
24/12/2024
Un doux et lumineux Noël à vous qui passez
C'est un cocon soyeux
à l'ombre d'un matin
à peine sorti de l'enfance
où le bleu doux peine à s'éveiller
Sous l'édredon en blanc
bat le coeur de la terre
la sève ambrée des pins
la source nourricière
le froissement du vent
La vie est blottie là
en attente de lumière
prête à émerveiller
notre regard ému
22/12/2024
L'océan s'essouffle ce soir
Se mêlent les soupirs
Sans fin , sans joie
Sans nous
Le vent s'est apaisé
La nuit pose ses voiles
S'ouvre une page de silence
Les oiseaux se cachent tout à coup
Le goéland décroche ses ailes
et s'enfuit vers une aube nouvelle
Quelques traces de rouille
sur ses paupières closes
où somnolent encore les choses de la nuit
Quelques gouttes vif argent
réveillent son babil insouciant
Son chant perlé de l'aube
berce les rives sablonneuses
frissonne au moindre souffle
s'écoule vers de nouveaux voyages
Ce miroir d'eau précieuse
au futur hasardeux
si pur dans sa majesté d'être
abreuve nos sensibilités
notre devoir de protéger la Terre
en respectant toute forme de Vie
Balaline
Est-ce le gris du ciel qui dessine vos larmes
le soleil qui nous boude
ou le monde qui bascule ?
Naître dans la tristesse pour une vie si brève
la robe à peine éclose
à la soie si fragile
laisser couler ses pleurs par crainte de l'avenir
ce voyage à l'envers
un naufrage vers l'amer
Je vous regarde vivre
enrobées de tristesse
pourtant si belles encore dans le petit matin