Le temps des larmes
Est-ce le gris du ciel qui dessine vos larmes,
le soleil qui nous boude
ou le monde qui bascule ?
Naître dans la tristesse pour une vie si courte,
la robe à peine éclose et la peau si fragile,
laisser couler ses pleurs par crainte de l'avenir,
un voyage à l'envers qui sombre vers l'amer.
Je vous regarde vivre, enrobées de tristesse,
pourtant si belles dans le petit matin.
Frissons d'or
La porte du silence
Comme dans le rêve...
Un coin de solitude
Un ciel de désespoir enrobe l'océan
où succombe sa peine.
Tout est gris, frileux,
triste comme un chagrin d'enfant.
La plage abandonnée étire sa solitude
entre les douleurs du ciel et la dune oubliée.
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J'aime cette douceur cotonneuse des gris
où les vagues de la mer
rejoignent les vagues du ciel
Je ne me sens jamais seul au milieu de ses paysages d'infini
je ressens toujours cette invisible présence
de cet univers d'où nous venons
Pascal
Dans la lumière
Tendre berceuse
Il sent si bon , l'été !
Les herbes folles et sauvageonnes sentent si bon l'été !
Des brassées de parfums en sachets, en bocaux, en vieux paniers d'osier...
Tendres cartes estivales d'un mois d'août mûrissant sous un soleil de plomb, des petits
coups de coeur du matin ou du soir, engrangés pour plus tard .
Oui, pour un soir d'hiver quand tristesse déborde et que le ciel s'en va vers
d'autres paysages .