•  

    et se vêtir de rose

    la couleur de l'aurore

    habillant de ses reflets velours

    le matin nouveau-né

    les pétales d'anémones

    le sourire des êtres

    les pages amoureuses

    le soleil en éveil

    Loin des bruits de ce monde

    cette mélodie de fleurs

    susurre avec bonheur

    à l'âme des poètes

    les doux chants de la terre

     

     

     

     

     


    10 commentaires
  •  

     

    une vasque de clarté

    pour émerveiller le ciel

    en robe de pluie les matins tout gris

    en habit d'or pour réveiller la forêt toute entière

    Un abreuvoir pour les oiseaux 

    et pour moi qui passe

    les sourires du vieil arbre

    qui se mire chaque jour

    même dépouillé de ses atours

    Au creux de mon arbre

    un secret des temps heureux

    où tout était simple et beau

    comme ces quelques gouttes d'eau

    déposées comme une offrande

    pour abreuver chaque grain de vie 


    9 commentaires
  •  

     

    Parce que la vie bat en silence

    à petits souffles

    quelque chose de diffus semble courir sous sa peau ténue

    Peut-être une lumière, peut-être une odeur de sève

    l'insaisissable solitude

    d'un rameau baigné d'hiver

    Parce que la vie sommeille

    le temps s' écoule au son de l'eau

    comme une mélodie de la mer

    le chemin secret des racines

    voyageant vers le soleil

     


    7 commentaires
  •  

    Elle a dessiné le chant coloré

    de l'automne à naître

    Quand passent les oies sauvages

    elle se glissera

    dans les bras du temps

    sans larmes et sans cris

    Après les couleurs de rouge et de paille

    l'arbre dénudé sous les brumes blanches

    ouvrira aux heures 

    le sommeil d'hiver

    Des rêves de blanc

    des mots chuchotés

    des pensées émues

    couvriront les champs

    d'une longue absence

     

     

     

     


    7 commentaires
  • Du bleu de Méditerranée 

     

    L'ondoiement de la mer

    dévoile une plaine infinie

    baignée de bleu tendresse

    d' émouvantes caresses  

    Cachés les maux

    au noir d'encre absolu

    tus dans l'attente 

    du rendez-vous des hommes

    Vois comme le ciel s'unit à la parade

    des oiseaux d'argent

    nés de la haute mer

    dans leurs sillages sereins

    Ombres et lumières

    peignent ce jour paisible

    scellant sur l'écume légère

    les couleurs de l'émerveillement

    quelques grains de bonheur sur les paupières 

    pour que vive la joie 

     

    Balaline

     

     


    13 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique