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    Sur le rebord du petit jour

    une fleur de soleil s'étire de sa nuit

    Son jaune au coeur de flammes

    à la robe sans artifice

    offre au petit matin une danse nuptiale

    sous la brise des prairies

    Et les enfants pieds-nus courent chantent rient

    enchantés de leurs pas au royaume velours

    de ce voyage lumière au plus près de la terre

    cueillant leurs bouquets de soleil  

     

    Premiers soleils

     

     

     

     

     

     


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     De l' autre rive s'ouvre un écrin

    où flottent d'éclatantes merveilles

    un essaim de diamants 

    offerts sur un ciel de lit bleu

    Instants précieux ruisselant 

    en habits de lumière

    entre les bras des aulnes

    Ô lac

    les mots restent si dérisoires

    pour conter ta chanson émouvante

    qui paresse sous le soleil

    tandis que l'insolente clarté

    palpite et réjouit la douceur de ces heures

     


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    Les carrelets à l'île Madame  (clic )

     

    Le vent doux libère le gris argent

    l'air diffuse la couleur de la mer

    en soie légère sous nos paupières

    Un miroir où l'horizon s'enfuit

    entre ombre et lumière

    sous le vol blanc des goélands

    Et chaque oiseau qui passe

    semble crier le désespoir

    des heures de la terre

    à fleur d'âme à fleur de vie 

    résonnant au creux de nos blessures

    L'écume laissera l'éphémère voilure

    des souhaits et des regrets 

    abandonnés

    sur la laisse de mer

     

    Vendredi 19 février 2021

     

     


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  • Fleurs d'aubépine

    L'île Madame cet après-midi printanier 

     

     

    Un pâle soleil sur une mer étale

    et l'avenir à perte de vue

    Ces sourires sur le sentier côtier

    sur le rose pâle des aubépines

    se balancent dans l'air doux

    Enfin croire au renouveau

    à ces petits bonheurs

    clins d'oeil malicieux

    d'un printemps en chemin

     

    Fleurs d'aubépine

     


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    Un châtaignier plus que centenaire 

     

     

    Le silence borde le chemin

    chemin d'hiver sous le ciel désert

    Le vieil arbre n'attend plus rien

    ni le vent ni les oiseaux du matin ni les pas du promeneur

    Il a perdu le goût des belles choses de la vie

    il ne tournera plus les pages des saisons

     

    C'est tellement triste de voir un arbre dépérir

    se laisser sombrer sans lamentations douloureuses

    pour s'approcher du grand vide de l'absence

    l'absence en voiles noirs 

    où se noient tout à coup

    le bleu du ciel la brise dans sa ramure la tendresse des oiseaux

    la force de la terre les ombres des nuages 

     

    Il nous reste une image

    celle de ce vieux sage

    voyageant vers la terre

    sans larmes et sans bruit

    après avoir offert quelques milliers de vies 

     

    Les jardins du Ségala  février 2021

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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