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    Est-ce le gris du ciel qui dessine vos larmes,

    le soleil qui nous boude

    ou le monde qui bascule ?

    Naître dans la tristesse pour une vie si courte,

    la robe à peine éclose et la peau si fragile,

    laisser couler ses pleurs par crainte de l'avenir,

    un voyage à l'envers qui sombre vers l'amer.

    Je vous regarde vivre, enrobées de tristesse,

    pourtant si belles dans le petit matin.

     


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    C'est l'éclat d'or qui scintille sous le vent,

    témoin discret d'un été finissant.

     

     


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    L'image floue d'un rêve qui défile et s'enfuit au matin

    Ainsi les pins s'éloignent

    auréolés de la lumière du couchant,

    serrés, vigilants, pour affronter la nuit.

    Vont-ils rêver eux-aussi au paradis perdu

    des premiers temps du monde ?

     


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    Un ciel de désespoir enrobe l'océan

    où succombe sa peine.

    Tout est gris, frileux, 

    triste comme un chagrin d'enfant.

    La plage abandonnée étire sa solitude

    entre les douleurs du ciel et la dune oubliée. 

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    J'aime cette douceur cotonneuse des gris

    où les vagues de la mer

    rejoignent les vagues du ciel

     

    Je ne me sens jamais seul au milieu de ses paysages d'infini

    je ressens toujours cette invisible présence

    de cet univers d'où nous venons

    Pascal


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    Bien sûr, elles attirent le regard, si lumineuses dans cette nuit si noire .

    Une échappée de feuilles qui ne dorment jamais, qui brillent à chaque instant.

    Elles ne sauront jamais la clarté des étoiles, les reflets de la lune par une nuit d'été .

    Au jardin de la nuit, le rossignol s'est tu.

     


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