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Photo ABC
Regarde au rendez-vous de l'hiver
l'immense plaine blanche
libérée des noirceurs
des vagues inquiétantes
Vois les semailles floconneuses
que t'offre ce ciel d'ombre
dans une douceur d'écume
Ecoute au coeur du jour
l'oiseau fuyant le froid
la fleur chapeautée de silence
les cristaux perlant les paupières
Des rêves blancs à l'ardente lumière
l'éphémère recouvre ce champ nu
où la terre s'endort
scellant ses éternels secrets
pour renaître demain
Balaline
02/ 12/ 2021
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Un matin sur la terre
dans toute sa pureté
poudrant le ciel de douceurs éphémères
d'une sensation de paix
Elle est si belle la Terre
quand elle est respectée
soyeuse aux regards
accueillante généreuse
offerte aux partages
Le peintre de l'hiver
encore ensommeillé
l'a habillée de rose blanc bleu
couleurs des nouveaux-nés
Nostalgie de quitter les Causses Querçynois...
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Clarté volée au temps
aux ombres bleues
du lac dormant
aux brins de vie qui dansent dans le vent
Tant de fragilité
d'éphémères voyages
d'instants parfaits
dérivent vers le soir
Une herbe folle une goutte d'eau pure un caillou blanc
tant de coeurs y palpitent
sans colère et sans bruit
comme un ange qui passe
un oiseau de la nuit
un rêve qui s' étoffe
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Du haut des falaises de Rocamadour Lot hier après-midi
Un arbre noir dort sur la plaine
terres brûlées de nos grands Causses
où l'on entend geler les pierres
quand l'hiver se montre cruel
Son histoire de vie a traversé les âges
mêlée de solitude
de lutte et de survie
Un arbre noir dans la lumière
sculpte l'espace de son corps
et aujourd'hui tout poudré d'or
de bienveillance solidaire
Pas un oiseau dans sa ramure
seuls quelques pélerins solitaires
cheminent vers le sanctuaire
Arbre d'automne dévêtu
que la lumière auréole
tel le berger et son troupeau
tu es le phare du plateau
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Une création de Françoise
J'emporte dans ma besace des milliers de couleurs, des oranges bien mûrs, les
verts du blé en herbe, tous les jaunes lumière pour embellir
le soir autour d'un feu de camp quand ronronne la mer sous
l'étoupe des nuages, que le bleu du matin s' est perdu en chemin
Mon pas se veut dansant
ma voix parle au silence
aux arbres des forêts
aux oiseaux endormis
à la magie du ciel
où voguent nos planètes
de Pluton à Saturne
et puis à Jupiter
Je peins de belles rencontres aux sourires enjôleurs, des poètes au grand coeur,
des âmes funambules légères comme papillons et puis des ronds dans l'eau, des
lignes de survie, des éclats de bonheur sur des visages d'enfants
Voyez comme tout s'enlace
dans cette multitude
non ce n'est pas un rêve
il est permis de jouer
de refaire le monde et de le partager
Balaline
21 octobre 2021
pour l'Herbier poésies d'Adamante
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