Ce jour-là 

le rose allait chasser le noir

effleurant ces bras d'encre

d'une immense tendresse

 communion magicienne

où ciel et terre se mêlent

pour apaiser les hommes

ceux qui prennent le temps

d'encore s'émerveiller

Les aubes roses

comme un visage serein

qui sonne à notre porte

et fait fleurir le jour

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Joyeux et doux Noël à vous qui passez

Image Adamante 

Flamboyance des soirs où le monde s'embrase, de la terre et du ciel, de l'horizon

lointain à la cime des arbres, irradiant la forêt sur les ors des sentiers, baignant la

mer paisible d'une aura lumineuse 

 S'asseoir là sur le rebord du jour

pour oublier qu'il fût bordé de noir

S'asseoir face au silence

pour accueillir quelques frémissements de joie 

Cette belle humeur du jour s'impose certains soirs, refusant de mourir, 

émerveillant la terre qui survit envers et contre tout.

Comme le phare allumé qui défie la tempête, se surprendre à sourire, à

repousser d'un geste toutes les laideurs du monde. 

Respirer aspirer la lumière

où la mouette y danse

où l'automne flamboie

où chaque regret s'épanche

De ces odeurs goûteuses monte tel un vertige des miettes de bonheur

disséminées sur les écrans tout roses, une impatience à vouloir

tout garder en tamisant les ombres. 

Avant la pleine nuit, il y aura encore des ressentis sans mots, quelques nuages

bas, des rêves imparfaits et des mains secourables.

Le chant d'un autre monde

Balaline

17 décembre 2021

 Image David F 

Une étendue d'argent au creux de cette fin de jour

la mer a attiré le ciel, sa peau de lait flottant dans tout ce vide

Rencontre silencieuse sur la ligne d'horizon

où bat le coeur lointain des vagues écumeuses

Etrange solitude sur le corps de la dune

les caresses du soir

 créant ombres et lumières sur le sable mouillé

Un vol de mouettes vient déchirer l'espace

rappelant le vivant

leurs ombres fugitives le souffle des ailes blanches 

Seule la mer répond

Tableau muet sous les derniers rayons 

la vie s'écoule goutte à goutte

retenant ses soupirs

ses silences ouatés

avant la nuit profonde

Et la lumière joue sa fugue automnale...

Un printemps encore loin mais une image bienfaisante !

  Un méli-mélo de verts

enlacés de lumière

comme les vagues océanes

dans leur concert d'hiver 

une valse sans fin où

tout chante

et s'enchante

de la vie

du soleil et des heures

L' on reçoit mille visages

de ces géants

qui vibrent sous le vent 

parlent à nos ressentis

La poésie de l'invisible

tisse un voile de mystère

un émerveillement

au coeur de la forêt

où l'on vient puiser ses délices

oubliant quelques instants

le sombre des jours sans espérance