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Quand passent les oies sauvages
Elle a dessiné le chant coloré
de l'automne à naître
Quand passent les oies sauvages
elle se glissera
dans les bras du temps
sans larmes et sans cris
Après les couleurs de rouge et de paille
l'arbre dénudé sous les brumes blanches
ouvrira aux heures
le sommeil d'hiver
Des rêves de blanc
des mots chuchotés
des pensées émues
couvriront les champs
d'une longue absence
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Commentaires
J'aime ces petits riens qui parlent de la fin des saisons douces, de l'hiver qui s'installe, ils sont encore pleins du soleil et de chants d'oiseaux, ils iront nourrir la terre qui s'endort, pas pour longtemps...
Déjà les bulbes apparaissent malgré les tempêtes...Bises Balaline, merci pour ce très beau poème
Bonjour,
que le sommeil d'hiver s'ouvre aux heures...
Très beau texte, et image d'exception - fallait être là.
La feuille a revêtu ses plus belles couleurs pour s'endormir dans le berceau de l'hiver...
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Magnifique fusion entre ton poème et ta photo
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Quelle feuille originale ! Je n'ai jamais vu une progression de couleurs de ce genre. La nature nous fait des cadeaux éphémères certes mais tellement beaux. Et tes mots pour lui rendre hommage sont à la hauteur de ce présent automnal.
Bonne journée Balaline