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    L'image floue d'un rêve qui défile et s'enfuit au matin

    Ainsi les pins s'éloignent

    auréolés de la lumière du couchant,

    serrés, vigilants, pour affronter la nuit.

    Vont-ils rêver eux-aussi au paradis perdu

    des premiers temps du monde ?

     


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    Un ciel de désespoir enrobe l'océan

    où succombe sa peine.

    Tout est gris, frileux, 

    triste comme un chagrin d'enfant.

    La plage abandonnée étire sa solitude

    entre les douleurs du ciel et la dune oubliée. 

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    J'aime cette douceur cotonneuse des gris

    où les vagues de la mer

    rejoignent les vagues du ciel

     

    Je ne me sens jamais seul au milieu de ses paysages d'infini

    je ressens toujours cette invisible présence

    de cet univers d'où nous venons

    Pascal


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    Bien sûr, elles attirent le regard, si lumineuses dans cette nuit si noire .

    Une échappée de feuilles qui ne dorment jamais, qui brillent à chaque instant.

    Elles ne sauront jamais la clarté des étoiles, les reflets de la lune par une nuit d'été .

    Au jardin de la nuit, le rossignol s'est tu.

     


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    Juste un frémissement sur les épaules,

    le souffle du vent est passé

    avec son cortège d'odeurs, de mille grains de sable doré,

    son chant de mer toujours recommencé,

    tendre berceuse pour la nuit.


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    Les herbes folles et sauvageonnes sentent si bon l'été !

    Des brassées de parfums en sachets, en bocaux, en vieux paniers d'osier...

    Tendres cartes estivales d'un mois d'août mûrissant sous un soleil de plomb, des petits 

    coups de coeur du matin ou du soir, engrangés pour plus tard .

    Oui, pour un soir d'hiver quand tristesse déborde et que le ciel s'en va vers 

    d'autres paysages .


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