• Les arbres,

    ils ont tant à nous dire !

     

    Serait-ce une déchirure, une blessure de vie 

    tissant de longs frissons 

    au plus près de son corps ?

    L'arbre a grandi, vécu, ressenti,

    peut-être une attirance, un rejet, une souffrance

    inscrite là, au profond de son être 

    Ce coeur dessiné par les ans, la pluie, le gel, les vents

    il bat au plus profond

    il suffit d'écouter

    il se laisse approcher 

    il se laisse caresser

    le geste au bout des doigts

    pour apaiser son âme!

     


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  •  

    Les Pyrénées sous le soleil février 2019

     

    Il suffit juste de laisser son regard

    errer vers les cimes neigeuses,

    un simple geste des bras englobant

    ce long navire blanc aux lignes millénaires

    où les instants défient chaque intrusion humaine.

    Il suffit de s'asseoir au soleil, de remiser ses craintes

    et d'écouter les premiers souffles printaniers,

    cette longue histoire en devenir. 

     


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  • Mimizan 14 février 2019 

     

    Dire le chant déferlant des paroles adoucies par le bleu de l'azur

    des vagues assoupies sous leur crête d'embruns

    des pages argentées à la plume d'écume

    Dire le chant d'avant les paroles amères

    des galops essoufflés les nuits de pleine lune

    des fleurs de sable blanc sous les ombres mouvantes

    Dire aussi le silence sur le sentier côtier s'enfuyant vers le soir 

    l'odeur de l'océan dans ses palpitations, ses vertiges, ses rengaines chuchotées

    Dire pour tout garder

    du visible, de l'invisible, 

    de cette immensité qui fait briller les yeux et charme la lumière

    Balaline

      

     


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  • Rencontre au bord du lac ce 10 février 2019  

     

    Que dire, que penser quand ce regard vous happe ?

    Un regard immobile pourtant chargé de vie,

    du temps qui s'impatiente

    à l'ombre de ce corps

    de ce corps qui dit oui, au soleil, à la pluie

    mais contient ses blessures .

    Comme un regard humain, muet,

    qui a perdu ses mots sur les chemins de sable

    et se trouble aux confins de ses incertitudes.

    Juste une supplique, un appel

    à renouer le lien,

    la voix

    du temps d'avant .

    ****

    L'arbre

     

    Tu sais qu'il porte son regard

    En lui-même:

     

    Il n'a nul besoin de confirmation,

    D'encouragements,

    De promesses,

     

    Il se laisse transformer

    Par la force qui le déploie.

     

    Fils de la terre et du ciel,

    Il confie son destin au vent

    Dont il ignore pourtant tout de la voie.

     

    Jean Lavoué

    Merci Marie

     


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  •  

    Les eaux mouillées d'un rai de lumière

    habillent tout ce blanc

    de frissons silencieux

    Elles portent la voix chuchotante de la Terre

    ouvrant et fermant leurs secrets 

    à la vie, à la mort

     

     


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