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Un amer sur le sable
La vie passe comme l'eau qui s'écoule
Lui
l'ancêtre le géant l'amer
solide et bien ancré
veille
dans toute sa majesté d'être
Un phare sur le sable
une force de vie
qui vient happer les heures les jours les ans
sous le regard placide du lac
Comment résister à l'envi de caresser ce corps aux mille écorces
blottie au creux de ses bras d'oiseau-lyre
écoutant les murmures de l'hiver
Un ami qui panse
libérant ses odeurs de sève
la musique du vent dans la ramure
la lumière rasante des crépuscules
Ainsi chacun va son chemin de vie
nos coeurs battant à l'unisson dans cet écho
sans larmes et sans mots
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Commentaires
Il me fait penser à mon grand cèdre de l'Atlas ton amer, il nous emporte dans ses branches en formes de palmes si vivantes !
Je ne résiste pas, je caresse le tronc, je l'enlace et comme toi, je ressens la sensation qu'il panse mes peines, mes plaies
Tout est dans tes mots, l'odeur, le chant des feuilles et du vent, la lumière, le toucher. Chacun de nos sens auprès du vénérable est exprimé
C'est beau, c'est doux, c'est fort
Bonne journée Balaline
Un beau titre pour ce poème de l'amer, dont je dois avouer que je ne connaissais pas le sens du mot ! Il faut dire que de "phare" dans nos campagnes nous en avons très peu ... quoique, il suffit de regarder un peu mieux pour trouver quelques uns de ces géants imperturbables !
Bonne soirée Balaline
Amitié
Léone
Nous pouvons toujours compter sur les arbres
pour nous aider à vivre
ils sont si compréhensif
7Betty....Dimanche 14 Mars 2021 à 17:50
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J'aime beaucoup ton poème dicté par ce bel arbre lyre qui jouera toujours dans le vent la complainte des oiseaux de passage