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    Il est l'ancêtre au crépuscule, encore fier sous les années.

    Cet arbre noir dans le silence, sentinelle façonnée par les ans

    veille sur le verger où l'ombre tisse ses merveilles. 

    Ce soir il s'est paré de l'or du temps, de la brise légère, 

    des couleurs du couchant.

    Comme un cadeau offert pour nous faire sourire, il abreuve

    le soir de ses bras de lumière.

    Il sait que le voyage du jour s'éteindra tout à coup

    emportant le soleil, la beauté du jardin et ses fleurs éphémères.

     

    Mais sait- il que demain renaîtra sur un nouvel espoir

    né à l'aube nouvelle ?

     


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    Au jardin silencieux

    s'élève une petite voix

    un chant mystérieux

    qui garde son secret

    Sa mélodie ailée

    apprivoise nos solitudes

    délivre les couleurs

    au rendez-vous des jours

    dans l'attente des joies à naître

    le printemps en mémoire

     

     

     


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    C'est le temps du presque automne

    de la chanson triste d'une fin

    des petits riens encore accrochés à l'été

    C'est le temps des vols d'oiseaux sauvages

    des longs voiles de brume

    du poids des ans sur le tronc des vieux chênes

    Quelques mots pour la terre

    abritant ses semailles et ses fragilités

    dévoilent nos espoirs

    où se blottit la vie  

     

     


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    L' empuse ou "diablotin de Provence "  ( un petit clic pour tenter de l'apprivoiser )

     

    Rencontre de l'automne sur une tige de rosier

    Un diablotin s'agite si je m'approche trop près

    Je crois qu'il est craintif mais n'ose s'en aller

    Il m'offre une danse insolite 

    élégante aérienne de son corps effilé  

    C'est une bouffée d'espoir pour tout ce petit peuple

    lorsque leur vie résiste malgré l'adversité 

    de tout petits bonheurs 

    cueillis sur nos chemins

     


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     Le soir

    j'entends le coeur de la tendresse

    le vent

    qui clapote tout doux

    Des parfums montent de la mer

    comme des baisers volés au monde

     

    De longs frissons s'invitent sur l'eau pâle

    le jour vient d'appeler le soir

    Il n'y a plus ni bien ni mal

    juste des instants nus

    à peindre ou à rêver

    à partager

    dans le silence


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