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Sur les ailes du vent
Pour l'Herbier Poésies d'Adamante
Le bleu appelle le bleu, la mer roule ses vagues, la vague berce l'écume
L'écume répond à la fragilité des ailes de papillons, des voilures de lin, des
cotonnades blanches
Fragilité, envol, souffle magique...
De cette écume est né un rêve
Créer l'impossible aventure
d'insuffler le mouvement sur le souffle du vent
Non pas le vent amer qui crache sa fureur en nous glaçant la peau mais bien le
vent suroît qui envole les oiseaux et inspire les poètes
Enfant, tu cours avec ton cerf-volant
Tu respires la vie, l'enchantement
Toi l'artiste musicien animes le silence
en foulées de bois tendre
Tandis que le mille pattes corseté de soie sauvage trottine à pas doux sur la grève
déserte, le papillon géant mouille ses pattes fines dans les flaques de lumière
Sur les ailes du vent
écoutons vivre le coeur des choses
grâce au génie de son créateur
Comme une valse ininterrompue, nous, terriens et incorrigibles rêveurs, nous
nous enivrerons de cet autre univers, bulle de beauté et de sérénité, en vous
disant tout simplement, merci !
Dimanche 15 novembre ( la mer semble si loin ! )
Texte inspiré par les créatures imaginaires du sculpteur Néerlandais Theo Jansen
Strandbeest Evolution Theo Jansen ARTMO
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Commentaires
tes mots nous montrent
comme même confiné
nous pouvons rester porche de la Nature par la pensée
Merci Balaline pour cette belle promenade qui sent le large et les grands espaces
4MahinaLundi 16 Novembre 2020 à 18:09Sur les ailes du vent....
Des mots qui m'ont inspiré un temps.... Sur les ailes du vent s'en vont toujours mes rêves!!
Bisous Balaline
Adichat
Une vieille chanson pour accompagner ton poème
Michel Scouarnec Jo Akepsimas
[C]
Le vent souffle où il veut
Et toi, tu entends sa voix
Mais tu ne sais pas d’où il vient
Et tu ne sais pas où il va, le vent
[V1]
As-tu compté les grains de sable
Sur les bords de la mer ?
As-tu compris le chant des vagues
Au pays des matins clairs ?
[V2]
Quand tu regardes les étoiles
Au manteau de la nuit
Tu voudrais bien lever le voile
Qui te masque l’infini
[V3]
Il est si long, le long voyage
Sur un sol inconnu
Il est si loin l’autre rivage
Que tu cherches les pieds nus
[V4]
Comme l’oiseau, loin de la terre
Tu voudrais t’envoler
Vers le soleil, vers la lumière
Dans un ciel de liberté
[V5]
As-tu sondé le coeur de l’homme
Au secret de sa soif ?
As-tu creusé jusqu’aux racines
Jusqu’aux sources de sa vie ?Je suis allée voir les sculptures de Téo Jansen, c'est magique de les voir prendre vie avec le vent.
Bonjour Balaline, j'espère qu'assise sur la berge face à la mer tu lui murmures tes poèmes pour qu'elle sache combien elle t'inspire et combien tu es douée. Amicalement Julie
8Betty...Dimanche 22 Novembre 2020 à 17:01Le poème avec l'image est très bien trouvé. Le vent matin et la mer me manquent beaucoup par ces temps moroses.. J'aime beaucoup votre blog. Bonne journée11ToupinetteMardi 1er Décembre 2020 à 22:42Bonsoir Balaline, il y a bien longtemps que je ne suis plus venue prendre un bol d'air pur ... la mer me manque beaucoup aussi ... c'est le seul endroit où l'on oublie tout , où le rêve envahit le cerveau de mille images.
Bises
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Quand le vent joue avec les rêves des hommes...
Bises Balaline