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Froufrous
Aimaient-elles danser
soulever leurs jupons
quand le mistral soufflait
en ce dimanche de mai ?
Tous ces froufrous soyeux
abîmés par le vent
allaient bientôt flétrir
dispersant aussitôt sur le sable brûlant
quelques larmes de sang
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Commentaires
ça leur va si bien le mot froufrou. Elles sont toutes chiffonnées à l'éclosion, avant de se détendre et de commencer leur danse au vent avant de se rechiffonner pour s'étioler. Je les aime beaucoup
Bonne semaine Balaline
bonsoir balaline,
quel adorable et tendre poème, balaline voilà une bien délicieuse poèsie en effet les coquelicots malgré leur fragilité, sont des soleils dans les champs de blés et à travers ta description de cette jolie fleur, on perçoit une grande émotion et beaucoup de nostalgie pour mon enfance. merci balaline pour ce partage bien affectueusement monette
Une danse où les jupons se soulèvent , oui cela semble joyeux , mais un méchant vent qui souffle bien trop fort , la fête se termine part quelques larmes sur un sable brulant : moi je trouve que ce vent exagère quand même tout de même !
Ils commencent à fleurir, là où ils l'ont décidé mes joyeux coquelicots, et toi tu les fais danser joliment et ils me réjouissent comme toujours car ils sont uniques, fragiles et fougueux !
Merci chère Balaline
bonjour balaline,
Comment rester indifférent face à cette fleur si fragile qui dance et se balance au vent éprise de liberté belle indolente comment ne pas s'en émouvoir, toi mon joli coquelicot troubadour des talus, vagabond des prrairies,liberté de la vie amitié monette
J'adore les coquelicots, ils me fascinent !
Fleurs sauvages et éphémères, ils sont pourtant inoubliables ...
Beaux et passagers
le vent les déshabillent
la vie les froissent
en larmes des temps
au bord de l'océan
bonjour balaline,
Les petales rougies au sang des amoureux... une fleur delicate, comme ton poeme. merci pour ce bel hommage à cette fleur qui me fascine bien affectueusement monette
Ca m'fait penser à Mouloudji: " Comme un p'tit coqu'licot ... " C'est p't-être idiot ... !
Un champ de blé sans coquelicots n'est pas un champ de blé.
Amicalement
Pierre
bonjour balaline,
je me souviens de toi petite herbe sauvage, c'est toi aussi la petite fleur si belle mais si fragile,épousant les champs de blés comme écrin à ta couleur flamboyante c'est toi le joli coquelicot, et s'il vous plaît ne me ceuiller pas j'appartient au paysage? douce fin d'aprs-midi bien affectueusement monette
J'ai toujours aimé ces gitanes des faussés
toujours prêtes à faire tourbillonnér leur robe rouge
à la moindre musique du vent
C'était la dernière danse
Sur une musique de vent
Tu effeuillas ton jupon
Restera de toi
Quelques larmes de pétales
Comme autant de gouttes de sang
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J'aime bien les coquelicots, souvent ils rompent la monotonie des blés ...