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    Combien de tours de roue, de sueur et de larmes

    de grincements discrets, de grelots fatigués

    sur les chemins pierreux, sous les aubes pluvieuses, 

    pour venir s'échouer sur un roncier sauvage

    enserrant de ses griffes les cendres du labeur,

    le geste du charron, la peine de chaque heure,

    le bleu à peine délavé 

    accrochant aux matins un zeste d'insouciance ?

    Combien de mains calleuses, de corps un peu voûtés

    ont conduit pas à pas sur des sillons fertiles

    la charrette grinçante à l'écho de leurs os ?

    Une si longue histoire

    un chapelet de vies

    d'images sobres ou gaies des heures laborieuses

    qui s'éteignent un jour

    sous la pluie et les vents

    l'oubli

    l'indifférence !

     

    Balaline  mars 2019

     

    Le lierre a pris sa part au temps

    Temps défleuri, meurtri

    J'entends le chant des hommes heureux 

     

     

     

       

     


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    Elle boit les mots

    les mots de l'eau

    qui l'emportent là-bas

    au-delà de la vague

    au pays de l'oiseau

    Elle suit l'oiseau

    la couleur de son chant

    en errance sur la grève

    au-delà des frontières

    au pays des lumières

     


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