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Au coeur de la manade
La coupe des roseaux- hiver-
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Le bleu délivré de sa nuit
est né à la pointe du jour
quand bruissent les roselières
des premiers chants d'oiseaux
des impatiences du vent
Ils s'en viennent au matin
les coupeurs de roseaux
tandis que le ciel souffle
ses parts d'eau de lumière
là où la terre offre ses marais assoupis
Paillotes et chaumières
se couvriront bientôt de javelles de sagnes
ciselées avec soin
par les derniers chaumiers
ces cabanes de gardians
dans la plaine de Camargue
où galopent leurs chevaux
ivres de liberté
Balaline
01/12/22
Pour l' Herbier poésies d'Adamante
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Commentaires
Tu as justement vu le matin dans ce ciel sombre et moi le soir, mais nous étions en cette camargue que nous aimons, sauvage et fière, merci Balaline pour ce très beau poème !
Bisous et bonne journée
Gestes à l'ancienne ou adaptation, c'est le métier qui peu à peu disparait. Tristesse ... et bien beau texte, ici en Camargue là au bord du lac Titicaca, partout où il y a des roseaux leur usage a servi les humains, pour combien de temps encore ? un bien beau texte !
bel hommage aux roseliers, une activité que je ne connais pas. Elles ne semble pas traditionnelle dans ma région où il y a plutôt des coupeurs d'osiers. Nous sommes une région à paniers.
Bonne semaine Balaline
Ton poème rend hommage à un vieux métier qui va sans doute disparaître...
Tu m'as donné envie de relire "Crin Blanc"
bonjour balaline
il est beau ce petit poème et une belle relation avec le nature et moi je n'entend que le bruissement de la brise dans les herbes, et les roseaux qui couvrent la grève c'est l'or des marais de Camargue,et les roseaux se ploient sous la grâce du ciel,, avec toute mon amitié balaline monette
Ton poème est ciselé avec soin, comme ces roseaux qui s'agitent sous le vent de Camargue.
Des vers où l'on respire un grand bol de liberté, et de grands espaces !Bonne journée, Balaline.
Je perçois comme un souffle qui traverse l'écran, avec le lever du jour sur la plaine, c'est une bouffée de liberté parfumée d'herbe qui s'offre au grand galop, un beau voyage.
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Bonjour Balaline, un travail à l'ancienne, et le mot dernier dans une profession est signe de tristesse, merci, jill