-
Mon plus que centenaire
Résiste !
malgré tes blessures béantes
ta cuirasse évidée, meurtrie par les années.
Chaque printemps, je viens cueillir les premiers signes de ton éveil.
Sur ton vieux tronc fatigué, je guette le plus petit bourgeon
les premières fleurs, les premiers parfums.
Un miracle de vie s'insinuant dans tes veines profondes
la chanson de la terre courant jusqu'à la cime.
Mon arrière, arrière grand-père laisserait sans doute éclater sa joie
pour cette force qui te propulse à travers les ans,
car tu portes l'empreinte de ceux qui t'ont planté .
Résiste,
ils vivent un peu en toi !
****
Mon arbre est cette harpe où joue frivole, le vent
effeuillant une à une
les pages de mon livre de vie.
Marie
****
L'arbre est beau de tout ce qu'il porte
les souvenirs gravés au creux de son écorce
l'arbre est beau des liens créés avec l'humain
de génération en génération il nous tient la main
Présence vivante au jardin de vie de nos anciens
abécé
-
Commentaires
Est-ce un vieux pommier ? J'en ai un que j'ai souvent montré, il a l'air échevelé avec un côté sans et un autre qui fleurit et porte plein de pommes un peu acides que mangent les chevaux, où le pic épeiche tapait dans les trous, il ne vient plus mais il abrite bien des hôtes je crois !
C'est bon un arbre qui parle de ta grand-mère Balaline !
Hélas en hiver plusieurs chênes tombent dans le petit bois ou sur la butte, c'est moche !
Bisous et bon dimanche
-
Dimanche 14 Avril 2019 à 16:39
-
Mon arbre est cette harpe où joue frivole, le venteffeuillant une à uneles pages de mon livre de vie.MarieTon texte est très beau, un bel hommage à ton vieil arbre5MonaLundi 15 Avril 2019 à 15:19L'arbre est beau de tout ce qu'il porte
les souvenirs gravés au creux de son écorce
l'arbre est beau des liens créés avec l'humain
de génération en génération il nous tient la main
Présence vivante au jardin de vie de nos anciens
Plantons un arbre, celui que j'ai dû abattre dans ma cour avait 70 ans, mais il était usé c'était un érable. Dans la cour voisine, il y a un marronnier qui survit mais chaque année, la maladie l'affaiblit, c'est sa 98ème année, il a été planté pour fêter la naissance de l'ami d'enfance de maman et lui il en aurait à raconter, car cette cour était un lieu de convivialité mais cela a bien changé!!
Comme toujours, tu as su faire parler ton arbre. Pendant mes dernières années d'enseignement nous avons avec les élèves raconté la vie du vieil ormeau du village et notre devise était: "un arbre meurt, plantons un arbre".
Bises
J'aime les vieux arbres, souvent tordus par les vents, les ans et qui, malgré toutes leurs cicatrices, restent si beaux. a croire qu'ils ont une âme ... d'ailleurs qui dit qu'ils n'en ont pas ?
Merci pour ce très beau texte
et bon week-end pascal Balaline.
Léone
Ajouter un commentaire
Oh! mais que c'est touchant, Balaline. Sais-tu que, enfant, j'avais un chêne qui poussait pas très loin de chez moi. je grimpais sur ses branches et, l'enlaçant de mes bras, je lui racontais tout. Je lui ai dédié un poème, vois-tu, car c'était mon ami... Je t'embrasse, ma douce, très agréable week-end
Nell, je n'ai pas trouvé ton poème sur ton vieil ami le chêne