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S'habiller d'or
Au hasard de l'envol
soudain détachées de mère
elles jonchent le vieux banc
les feuilles qu'on dit mortes
Celui qui tend les bras
aux promeneurs qui passent
partageant un moment
leur solitude lasse
et leurs jours fatigués
S' habiller d'or de brume ou de légèreté
pour le dernier voyage
quel joli pied de nez
au temps qui vient ravir
les dernières espérances
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Commentaires
1JamadrouJeudi 11 Novembre 2021 à 11:33Sur les bancs publiques les feuilles mortes font coussin craquant aux amoureux de cette saison d’orRépondreElles magnifient les vieux bancs de bois ou de fer, elles portent en elles tout le soleil de l'été et l'espoir de nouveaux jours...
Merci Balaline
Des feuilles qui illuminent la saison tant sur les arbres s'il en reste que sur le sol. Puis peu à peu disparaissent pour se transformer en un humus odorant qui nourrira la vie. Celle-ci après une pause, va resplendir à son tour au printemps prochain Le cercle de la vie tourne sans fin et nous offre à chaque seconde des cadeaux à voir, sentir, entendre et goûter.
Bonne journée Balaline
bonjour balaline,
Très très joli texte balaline adorable, un délicat cheminement et très touchant par dessus tout bravo à toi, à bientôt agréable journée et ma plus sincère amitié monette
Du vert, du jaune, du mordoré
le banc reçoit un présent d'automne
avant qu'il ne s'éclipse
vers la nuit hivernal.
L'espérance s'habille des saisons...
6MonaSamedi 13 Novembre 2021 à 21:55C'est tellement joli !
Nos habits pour partir le seront moins...
Je t'embrasse fort. Passe une douce journée.
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