La mer en robe du soir

aux pétales d'écume 

pailletées de soleil 

enchante les crépuscules

Allons la voir danser

susurrer 

sa mélodie soyeuse 

qui berce les oyats

et nos coeurs attendris 

La mer en robe blanche

mariée immortelle

aux vagues renaissantes

envoûte les marins

les pêcheurs solitaires

La mer en robe grise

à la colère sombre

sous les vents impétueux

chavire corps et âmes

La mer

toujours la mer

et son chant infini offert à tous les vents

ouvre la porte des rêves

*  Un petit clic sur un coin du Quercy après l'orage  

   de la lumière, de l'émerveillement

un arc de sérénité et de paix déroulé

de la terre au ciel

du ciel à la terre

pour nous faire aimer les beautés du monde

Soleil et pluie mêlés pour apaiser les hommes

colorer leurs jours de fantaisie, de bienveillance

de nature, de poésie, de douceur

 de tendresse , d'espoir

et d' amour

Puisse 2024 vous offrir le meilleur

au fil de chaque jour

Cette heure est silence. Elle est Lumière aussi.

Elle retient son souffle. Elle retient la vie.

J'ai caressé le bouleau blanc, sa peau si douce, sa peau d'argent.

Les eaux couleur de nuit frissonnent sous le vent.

C'est l'heure bleue du lac qui s'égrène lentement.

Je la voudrais captive, éternelle, souveraine.

Garder au fond de moi les tendres chuchotis, les sillons bleu profond nés au bord 

du crépuscule.

Laisser venir la nuit, l'accueillir simplement car c'est ici que naît l'apaisement des

âmes.

Tandis que flotte notre Terre

dans tout ce noir

se dessinent nos rêves

Mille pensées et mille mots

mis bout à bout

pour accueillir les oiseaux de paix

où la joie palpitera dans tous les coeurs

Ce voyage sous nos paupières

murmure les premières notes

d'un autre chant de lumière

ruisselant sur le monde

Il suffit de guetter l'horizon

puis de croire aux aubes nouvelles 

Balaline

23 décembre 2023

Doux et lumineux Noël à vous qui passez  

Il est l'ancêtre au crépuscule, encore fier sous les années.

Cet arbre noir dans le silence, sentinelle façonnée par les ans

veille sur le verger où l'ombre tisse ses merveilles. 

Ce soir il s'est paré de l'or du temps, de la brise légère, 

des couleurs du couchant.

Comme un cadeau offert pour nous faire sourire, il abreuve

le soir de ses bras de lumière.

Il sait que le voyage du jour s'éteindra tout à coup

emportant le soleil, la beauté du jardin et ses fleurs éphémères.

Mais sait- il que demain renaîtra sur un nouvel espoir

né à l'aube nouvelle ?