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Dans sa robe de cendres
Elle est arrivée de la rue ou du ciel
battant des ailes dans sa robe de cendres
Elle avait compris que le monde
ne tournait plus très rond
que la peur allait noircir des pages
et encore des pages
Elle est venue dormir sous notre toit
délicieuse comme un cadeau du matin
sans crainte dans ses yeux doux
C'est la très belle image
celle d'un temps un peu fou
où les oiseaux se rapprochent des hommes
peut-être pour chasser leurs ombres
en nous offrant quelques brins de poésie
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Commentaires
L’espérance
est un petit oiseau
qui se perche sur notre âmeet qui chante
sans paroles
sans jamais se lasser...
Dickinson
Bon Dimanche
Joliment di ma belle
Bisous4Betty...Lundi 15 Juin 2020 à 13:08Des petits oiseaux non farouches viennent de plus en plus souvent
S'installer là sur la rambarde de mon balcon ...
Je m'en surprenais et depuis je les attend ...
Le monde a changé un peu ..Beaucoup
Bise Balaline
Ils sont là
si proches
et si nombreux
toute crainte envolée
sur les ailes du temps
ils sont là
pour semer l'apaisement
Quels jolis mots pour cette petite tourterelle grise, messagère il faut le croire, d'espoir et de liberté !
Merci Balaline et belle fin de semaine.
Bise amicale
LéoneMerci Balaline. Belle image et poème réconfortant par le temps si dur. Il semble que l'air est plus pure ces mois ci. Une tourterelle est venue à ma fenêtre hier matin. Elle cherchait un endroit pour construire son nid....
8MonaVendredi 19 Juin 2020 à 22:089ToupinetteMardi 23 Juin 2020 à 22:38C'est l'image de chacun de mes matins... elles attendent les petites graines que je vais leur donner. Et c'est pour moi un plaisir de les voir se chamailler gentiment.Et puis elles s'en vont un peu plus loin et laisse la place aux petits moineaux.
Bises Balaline
Bonjour,
Elles sont désormais présentes dans tous les jardins et, en effet, de plus en plus familières.
Et souvent en conflit direct avec les pies, il y a de grands combats et les plumes volent (les deux espèces nichent dans mon grand cèdre).
Tout ceci observé de haut par les milans, prêts à fondre sur leur progéniture à peine éclose pour en nourrir ses propres petits.
Dure est la nature... mais ne parlons pas de l'homme.
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Un grand et doux moment à te lire, ma chère Balaline. Ils nous entourent de leurs ailes et nous devons nous laisser bercer par leur chant. Je t'embrasse bien affectueusement. A bientôt de te lire et doux week-end