-
Entre ombres et lumière
le chemin des pinèdes
un aller vers la mer.
Sur la peau du sentier
des liens de nuit y tissent
la carte éphémère
d' un monde inanimé.
Etranges écritures dispersées par le vent
le sable de nos pas, la poussière du temps
Enigmes ou messages:
avancer vers le tendre
rejoindre le meilleur.
11 commentaires -
J'ai poussé la porte du passé
écouté cette eau calme et limpide
où nulle voix ne vient troubler l'espace
où nulle main ne vient battre le linge
C'était un jour de soleil
sans paroles et sans chants
sans rires et sans mélo
une vague de gris, soudain !
Cette si longue absence
au bord du vieux lavoir !
11 commentaires -
dans cet apaisement des instants où le silence inonde
les herbes folles de l'hiver,
longs cils dorés en berceuse tendresse,
coule, roucoule le petit ruisseau forestier.
Images blondes de sable fin, d'oyats, de clarté matinale,
marcher à ses côtés est pur délice.
C'est la musique du matin glougloutant près du sentier,
les rides d'eau courant dans la lumière,
la poésie d'un jour de joie cueillie au plus près de la vie .
****
"... J'ai longtemps cru que c'était l'eau qui était au commencement de tout, mais si tu écoutes bien, tu t'apercevras que sous l'eau il y a déjà les paroles ."
" Au milieu coule une rivière " Norman Maclean
Merci Léone du partage
12 commentaires -
Vers la pointe de l'île d'Oléron
Un livre ouvert à la page du bleu
à ses rivages tendres
de galets blancs où vient mouiller l'écume
Un chant du crépuscule
comme un bouquet d'oiseaux
un adieu des nuages sur le fil d'horizon
J'entends les pas de mer
en chuchotements doux
comme remerciements aux âmes de passage
Raconter ses silences
les fleurs à peine ouvertes
sur les flancs de son île
ses bleus mêlés de blanc, de solitude,
de paroles envolées sur la crête des vagues ...
Un simple élan du coeur !
***
Le silence de la mer
est un murmure léger
qui ouvre
les portes de la contemplation
sur des mélodies d'ailleurs
La mer a des silences
où rougeoient encore les braises de l'enfance
à l'orée des souffles de vent
Marie
10 commentaires -
Résiste !
malgré tes blessures béantes
ta cuirasse évidée, meurtrie par les années.
Chaque printemps, je viens cueillir les premiers signes de ton éveil.
Sur ton vieux tronc fatigué, je guette le plus petit bourgeon
les premières fleurs, les premiers parfums.
Un miracle de vie s'insinuant dans tes veines profondes
la chanson de la terre courant jusqu'à la cime.
Mon arrière, arrière grand-père laisserait sans doute éclater sa joie
pour cette force qui te propulse à travers les ans,
car tu portes l'empreinte de ceux qui t'ont planté .
Résiste,
ils vivent un peu en toi !
****
Mon arbre est cette harpe où joue frivole, le vent
effeuillant une à une
les pages de mon livre de vie.
Marie
****
L'arbre est beau de tout ce qu'il porte
les souvenirs gravés au creux de son écorce
l'arbre est beau des liens créés avec l'humain
de génération en génération il nous tient la main
Présence vivante au jardin de vie de nos anciens
abécé
11 commentaires
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires