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    Entre ombres et lumière

    le chemin des pinèdes

    un aller vers la mer.

    Sur la peau du sentier

    des liens de nuit y tissent 

    la carte éphémère

    d' un monde inanimé.

    Etranges écritures dispersées par le vent

    le sable de nos pas, la poussière du temps

    Enigmes ou messages:

    avancer vers le tendre 

    rejoindre le meilleur.

     

     

     

     

     


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  • Vieux la voir à Moliets et Maâ

     

    J'ai poussé la porte du passé

    écouté cette eau calme et limpide

    où nulle voix ne vient troubler l'espace

    où nulle main ne vient battre le linge

    C'était un jour de soleil

    sans paroles et sans chants

    sans rires et sans mélo

    une vague de gris, soudain !

     

    Cette si longue absence 

    au bord du vieux lavoir !

     

     

     


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    dans cet apaisement des instants où le silence inonde

    les herbes folles de l'hiver,

     longs cils dorés en berceuse tendresse,

    coule, roucoule le petit ruisseau forestier.

    Images blondes de sable fin, d'oyats, de clarté matinale,

    marcher à ses côtés est pur délice.

    C'est la musique du matin glougloutant près du sentier,

    les rides d'eau courant dans la lumière,

    la poésie d'un jour de joie cueillie au plus près de la vie .

     

    ****

    "... J'ai longtemps cru que c'était l'eau qui était au commencement de tout, mais si tu écoutes bien, tu t'apercevras que sous l'eau il y a déjà les paroles ."

    " Au milieu coule une rivière " Norman Maclean

    Merci Léone du partage 


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  • Vers la pointe de l'île d'Oléron 

     

    Un livre ouvert à la page du bleu

    à ses rivages tendres

    de galets blancs où vient mouiller l'écume 

    Un chant du crépuscule 

    comme un bouquet d'oiseaux

    un adieu des nuages sur le fil d'horizon

     J'entends les pas de mer

    en chuchotements doux

    comme remerciements aux âmes de passage

    Raconter ses silences 

    les fleurs à peine ouvertes

    sur les flancs de son île

    ses bleus mêlés de blanc, de solitude,

    de paroles envolées sur la crête des vagues ...

    Un simple élan du coeur !

     

    ***

      Le silence de la mer

    est un murmure léger

    qui ouvre

    les portes de la contemplation

    sur des mélodies d'ailleurs

     

    La mer a des silences

    où rougeoient encore les braises de l'enfance

    à l'orée des souffles de vent

    Marie

     

     

     


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    Résiste !

    malgré tes blessures béantes

    ta cuirasse évidée, meurtrie par les années.

    Chaque printemps, je viens cueillir les premiers signes de ton éveil.

    Sur ton vieux tronc fatigué, je guette le plus petit bourgeon

    les premières fleurs, les premiers parfums.

    Un miracle de vie s'insinuant dans tes veines profondes

    la chanson de la terre courant jusqu'à la cime.

    Mon arrière, arrière grand-père laisserait sans doute éclater sa joie

    pour cette force qui te propulse à travers les ans,

    car tu portes l'empreinte de ceux qui t'ont planté .

    Résiste,

    ils vivent un peu en toi !

    ****

    Mon arbre est cette harpe où joue frivole, le vent

    effeuillant une à une

    les pages de mon livre de vie.

    Marie 

    ****  

    L'arbre est beau de tout ce qu'il porte

    les souvenirs gravés au creux de son écorce

    l'arbre est beau des liens créés avec l'humain

    de génération en génération il nous tient la main

    Présence vivante au jardin de vie de nos anciens

    abécé


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